2018-05-17 featured press

France Culture – Le Grande Table – Jaroussky dans la peau d’Orphée

2018-05-17, France Culture – Le Grande Table, by Olivia Gesbert

Philippe Jaroussky, contreténor, interprète Orphée dans “Orfeo ed Eurydice” de Gluck au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, mis en scène par Robert Carsen à partir du 22 mai; et dans le disque éponyme paru chez Erato le 18 mai, dirigé par Diego Fasolis.

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2018-03-20 featured press

faz – Wo mit Verstand verzaubert wird

2018-03-20, faz, by Jürgen Kesting

Dem Kastraten Giovanni Carestini machte er [Händel] acht Arien zum Geschenk und sechs der Sopranistin Anna Maria Strada del Po. Sie sind nicht schlagerkurz, sondern sieben, acht, selbst dreizehn Minuten lang. Mit ihnen, lauter Affekt- und Seelenbildern, versetzen derzeit Cecilia Bartoli und der Countertenor Philippe Jaroussky, das Publikum des kleinen Pariser Théâtre des Champs-Elysées in einen Zustand der Frenesie: … […]

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2018-03-16 featured press

france info culture – Magique et majestueuse Cecilia Bartoli dans “Alcina” de Haendel

2018-03-18, franceinfo:culture, by Lorenzo Ciavarini Azzi

Magique et majestueuse Cecilia Bartoli dans “Alcina” de Haendel
Cecilia Bartoli éblouissante dans une production de “Alcina” de Haendel classique, mais pleine d’esprit, subtile et franchement drôle. Toute la distribution très applaudie, à commencer par Philippe Jaroussky, magnifique Ruggiero, et même Julie Fuchs, pourtant aphone lors de la première, mais excellente comédienne, épaulée par la voix de Emöke Barath. Au Théâtre des Champs-Elysées jusqu’au 20 mars.
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2018-01_04 featured press

Fondation Orange – Académie musicale Philippe Jaroussky

2018-01, Fondation Orange, by n. N.

A travers la création de son Académie Musicale en 2017, Philippe Jaroussky souhaite sensibiliser, former et accompagner sur le long terme, une cinquantaine de jeunes chanteurs et instrumentistes qui n’ont pas nécessairement les moyens techniques et financiers de pratiquer la musique classique.

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2018-02-01 featured press

Académie Musicale Philippe Jaroussky – 2018, une année qui s’annonce riche en émotions et en évènements pour l’Académie.

2018-02-01, Académie Musicale Philippe Jaroussky, by n. N.

Toute l’équipe de l’Académie vous souhaite ses meilleurs vœux et se réjouit d’entamer avec vous une année riche en émotions et en évènements ! […]

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2018-02-01_02 featured press

artpress – Kaija Saariaho, Only the Sound Remains

2018-02-01, artpress, by Emmanuel Daydé

Le fantôme et la nymphe à la voix d’ange de Philippe Jaroussky, de même que le prêtre et le pêcheur au timbre halluciné de Davone Tines injectent chair et sang à ces spectres de musique spectrale. […]

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2018-01-31 featured press

el Periódico – A la ópera en busca de calma

2018-01-31, el Periòdico, by Rosa Massagué

Un espíritu y un ángel vuelan por el palacio Garnier, una de las sedes de la Ópera Nacional de París, sumándose a los que pintó Marc Chagall en la cúpula del teatro. Los de ahora han tenido la voz siempre inmaculada de Philippe Jaroussky. […]

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2018-01-29 featured press

res musica – Only the Sound Remains de Kaija Saariaho à Garnier

2018-01-29, res musica, by Patrick Jézéquel

Only the Sound Remains De Kaija Saariaho À Garnier

Le 29 janvier 2018 par Patrick Jézéquel

La Scène, Opéra, Opéras

Paris. Opéra Garnier. 27-I-2018. Kaija Saariaho (née en 1952) : Only the sound remains (2016). Philippe Jaroussky, contre-ténor ; Davóne Tines, baryton-basse ; Theater of Voices, quatuor vocal ; Meta4, quatuor à cordes ; Eija Kankaanranta, kantele ; Camilla Hoitenga, flûte ; Heikki Parviainen, percussion ; Nora Kimball-Mentzos, danseuse ; Ernest Martínez Izquierdo, directeur musical ; Peter Sellars, metteur en scène ; Julie Mehretu, plasticienne.

FRANCE
ÎLE-DE-FRANCE
PARIS
OPÉRA GARNIER

CAVALLERIA RUSTICANA/ SANCTA SUSANNELe Palais Garnier accueille en création française Only the sound remains de Kaija Saariaho, opéra en deux parties – Always Strong et Feather Mantle – sur un livret d’Ezra Pound, d’après deux pièces du théâtre nô de Zeami (1363-1443). La surprise et le bonheur de découvrir une entreprise collective très cohérente, où la richesse des textures sonores le dispute à l’épure de l’ensemble.

La permanence est un vieux rêve de l’humanité : qu’est-ce qui demeure quand tout est flux ? Seulement le son ? Et pourquoi ce flux serait-il borné à notre vieux monde immanent puisque le rêve déborde toujours la réalité ? Le sourire énigmatique des chérubins de Marc Chagall, qui volettent sur la coupole du palais Garnier, est encore la meilleure réponse à l’ambivalence revendiquée par Kaija Saariaho, dont la musique est toujours flottement, résonance, transition, métamorphose. Only the sound remains est un diptyque dont le fil conducteur est la rencontre fortuite et problématique des mondes humain et surnaturel.

Dans Always Strong, au climat sombre et angoissé, un spectre, celui du guerrier Tsunemasa (Toujours Fort, interprété par Philippe Jaroussky), aimanté comme un papillon par les prières que lui adresse le prêtre Gyokei (Davóne Tines) pour le repos de son âme, apparaît brièvement puis s’évanouit, ne laissant plus de trace sensible que sa voix. Dans Feather Mantle, tableau plus lumineux et léger, une Tennin (Jaroussky), ange ou nymphe, supplie le pêcheur Hakuryo (Tines) de lui rendre la cape de plumes qu’il a trouvée pendue à une branche d’arbre. Curiosité post-mortem de revenant dans un premier cas, égarement ici-bas d’un esprit céleste dans le second. C’est la métaphore de la condition humaine, qui est exil ontologique, donc souffrance, tiraillement, inquiétude. Cette situation contrariée trouve ici son théâtre dans une tragédie stagnante où deux mondes se frôlent sans jamais pouvoir fusionner.

Quand la musique naît du silence

Mais ces histoires valent aussi ou surtout pour la poésie qui s’en dégage, « cette hésitation prolongée entre le son et le sens » (Paul Valéry). Quelques phrases à valeur générale – ainsi « Le doute est une chose des mortels : chez nous, il n’y a pas de mensonge. » – font saillie dans un texte par ailleurs très simple et qui fonctionne souvent par images empruntées à la Nature, comme souvent chez les Japonais : « Les manches des fleurs sont humides de pluie. » ou « Le plumage du ciel ne se laisse diminuer ni d’une plume ni d’une flamme. » Mais, dans cet opéra, c’est le son qui relie le matériel au spirituel. Le son comme lien, intercession, passage, trace, réminiscence. Avec comme équivalent scénique le magnifique rideau tendu au milieu de la scène (Julie Mehretu), une peinture paysagère noire mi-figurative sur une toile écrue. Ténue comme un voile et régulièrement animée par de savants éclairages de couleur, elle symbolise l’écran semi-perméable qui, dans notre vie intérieure, ne laisse filtrer que les intuitions et les impressions fugitives de nos états de semi-conscience.

CAVALLERIA RUSTICANA/ SANCTA SUSANNE

Deux solistes, deux quatuors, l’un vocal, l’autre à cordes, un kantele (qui rappelle le koto), une flûte et des percussions : cet opéra de poche est par ses dimensions fidèle au dispositif qui prévalait dans le théâtre nô. Il s’en détache par l’électronique, qui prolonge le son, notamment la voix du contre-ténor, ce qui confère à l’ensemble une dimension cosmique ou métaphysique. Le son part de la scène et se répand dans la salle pour envelopper l’auditoire, le conviant ainsi à une dramaturgie de l’intime. Le spectre, c’est aussi celui du son, où se montre tout le talent de la compositrice. Particulièrement soignée, l’écriture orchestrale est l’assise sur laquelle peut s’installer le climat. Instrumentistes et chanteurs fonctionnent comme un ensemble de chambre, évoluant sans cesse entre unissons et solos très expressifs, lesquels donnent beaucoup de relief au continuum musical. La musique aussi est un personnage. Fait remarquable : l’idée et le traitement géniaux d’un chœur, lequel rappelle la tragédie antique et permet une mise en abîme à la fois spatiale et temporelle. La présence de la flûte, du kantele et de la percussion est plus attendue (mais non moins appréciée) chez une musicienne fidèle à certains instruments et à leurs interprètes.

La mise en scène de Peter Sellars sert admirablement le contexte, entre rituel bouddhique, chorégraphie amoureuse (entre l’homme et ce qui pourrait être son double spirituel), lenteur de l’action et puissance d’évocation. Sans oublier, dans le second tableau, l’apparition discrète et centrale en même temps de Nora Kimball-Mentzos, qui exécute une danse assez sobre, sorte de commentaire muet tant des périodes naturelles transitoires (ainsi les phases de la lune) que de la présence divine. Davóne Tines, dans son bel habit tantôt de prélat tantôt de pêcheur, a une très sûre et très belle présence scénique, ce qui n’est pas le cas de Philippe Jaroussky, plutôt raide dans sa tenue blanche assez peu seyante.

Tsunemasa revient sur terre pour rejouer de son luth et la Tennin offre une nouvelle danse pour égayer les mortels : c’est bien la musique, conçue comme le guide ultime des hommes, qui est au cœur d’Only the sound remains, contemplation et non pas méditation.

Conquis, le public applaudit très longuement.

Crédit photographique : © Elisa Haberer – Opéra national de Paris

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2018-01-24 featured press

La Croix – Philippe Jaroussky mi-ange, mi-fantôme à l’Opéra de Paris

2018-01-24, La Croix, by afp

La voix céleste du contre-ténor Philippe Jaroussky s’est élevée pour la première dois à l’Opéra de Paris mardi soir dans une oeuvre contemporaine de la composirice findlandaise Kaika Saariaho mise en scène par Peter Sellars, “Only the sound remains”. […]

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2018-01-27 featured press

Le Inrockuptibles – “Only the Sound Remains” : Peter Sellars et Kaija Saariaho hissent l’opéra à des hauteurs vertigineuses

2018-01-27, Les Inrockuptibles, by Fabienne Arvers

Un opéra contemporain qui subjugue et éblouit : “Only the Sound Remains” entremêle dans un même songe éveillé le théâtre nô japonais, la musique spectrale et le timbre inouï du ténor Davone Tines et du haute-contre Philippe Jaroussky. […]

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