2015-10-12, Forum Opera, by Guillaume Saintagne
Philippe Jaroussky sillonne le même angélisme, malgré l’appui de certains beaux graves dont on le croyait détourné ; il ne brille que dans l’aigu, le medium semblant affligé d’une sourdine, et le personnage n’impressionne que dans les points d’orgue (magnifiquement tenus, notamment dans « The raptured soul »). Ici encore c’est techniquement quasi-irréprochable, mais pour ce rôle, on aurait préféré un contre-ténor avec plus de corps et de sensualité afin que son « Sweet rose and lily » sonne moins enfantin et éthéré.
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