Enrico Onofri, violoniste virtuose, est accompagné d’un invité de marque : le contre-ténor Philippe Jaroussky
Ce dernier week-end au Festival d’Ambronay 2016 offre une rencontre inédite entre Enrico Onofri et Philippe Jaroussky. Tous deux violonistes de formation, le second est devenu un des contre-ténors les plus en vue de sa génération. Ils illuminent des concertos et motets de Vivaldi, Biber et Corelli.
2016-10-08, La Voix du Nord, by Jean-Marie Duhamel
Pour les cinquante ans de La Grande Écurie et la Chambre du Roy, le contre-ténor vient chanter un programme Berlioz. Deux concerts comme marque de la fidélité du soliste au chef qui l’avait remarqué il y a seize ans. […]
L’association IRIS a proposé aux élèves des conservatoires de musique de Meuse et aux choristes de la Grande Région de participer à une masterclass avec Philippe Jaroussky, accompagné de sa claveciniste Yoko Nakamura, mardi 30 août dernier au théâtre de Verdun. L’artiste a choisi parmi les enregistrements 4 candidates qui ont profité de cette masterclass gratuite et pédagogique : Aline Ferber de Rombas, étudiante en chant au conservatoire de la ville de Luxembourg, qui comprend parmi ses différents ensembles un choeur de Chambre, auquel elle participe, Lucille Crière de Verny, professeur d’éducation musicale et chant choral au collège Paul Valéry de Metz et chanteuse, Anaïs Brullez de Belgique, membre du choeur de chambre de Namur et Laura Phelut de Metz, chanteuse et professeur de chant en formation au Cefedem de Metz. Retour d’expérience. […]
Devant la Elbphilarmonie après une visite privée où j’y ai chanté à cappella! acoustique miraculeuse! je me sens très honoré de pouvoir participer à la cérémonie d’ouverture le 11 janvier prochain! […]
Invité d’Imaginarium, Philippe Jaroussky éclaire la nuit
Vu 115 fois Le 03/09/2016 à 05:00
Avec son timbre à mi-chemin entre le soprano et l’alto, Philippe Jaroussky, adulé et accessible, est l’un des chouchous du public d’Ambronay. Photo Bertrand PICHENE Avec son timbre à mi-chemin entre le soprano et l’alto, Philippe Jaroussky, adulé et accessible, est l’un des chouchous du public d’Ambronay.
2016-09-02, L’Est Républicain, by Agathe DuMontier
« Faut y aller, tu peux le faire. Fais toi confiance » martèle Philippe Jaroussky à son élève Laura. Ce mardi matin, au lendemain de son concert à la cathédrale, le contre-ténor anime une master class chant au théâtre de Verdun. 4 élèves ont eu la chance d’avoir un cours (presque) particulier avec le chanteur. Presque car le parterre du théâtre était comble. Beaucoup de spectateurs, enjoués par le concert de la veille, sont revenus l’écouter. Une spectatrice particulièrement impressionnée lâche même « ça, c’est de la master class, quelle évolution ! ».
Philippe Jaroussky, une voix de contreténor c’est une voix d’homme utilisant sa voix de tête, le prodige de 38 ans né en région parisienne a étudié au conservatoire national de Versailles. C’est véritable enfant surdoué à 11 ans il étudie le violon et décroche le premier prix !
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Philippe Jaroussky en concert à Saint-Jean-de-Luz dans le cadre de musique en côte Basque avec France Bleu Pays Basque vendredi 2 septembre 2016 à 20h30. Gagnez vos invitations jeudi 1 septembre 2016 à 17h10 au 05 59 59 17 17
* This is a fan translation; no infringement of copyright is intended, no profit is being made. Translation by GM*
Philippe Jaroussky: The public is more demanding
INTERVIEW – The countertenor opens the festival Musique en Côte-basque with arias from baroque Italian operas that made him a star. Always open to audacious projects, Philippe Jaroussky has told us about his next challenge.
This summer you had to cancel some concerts. What is it like to lose your voice?
PJ: I had a bronchitis, this happens to me every ten years. I have already experienced this at the beginning of my career when I had less experience and more stress. This time I stayed calmer, even calmer than my fans on Facebook who seemed to be very worried (laughs). I prefer the public to be disappointed because they could not hear me than because they did hear me. And I don’t want to be a slave of my voice, to keep a normal life… or nearly normal.
Does the countertenor voice still provoke strong reactions?
The countertenor voice shows a different aspect of the male sensitivity. It is a voice that always provokes strong reactions – fascination or rejection – because it is not “natural”. My success was a big surprise. Although even after my final exams I planned to have a career in music I did not expect to be so exposed. I notice that the reactions changed over time. Proof of this is the new generation of countertenors who are emerging at the moment. These young singers can dream more about a career. The time is very open; never before has so much baroque opera been sung. The experience of the public is richer; the public is still fascinated but also demands dramatic qualities.
Which programme are you going to perform at Musique en Côte-Basque?
I’m returning to my first love, to arias of the first operas, from Monteverdi to Steffani passing Cavalli. The pieces are from 1640 to 1680, forty years of an immense musical richness going from the comical to the warrior to laments. I am surrounded by twelve musicians, and we link together arias and instrumental pieces.
On 29th July at the BBC Proms in London you sang… David Bowie.
A beautiful experience! I sang “Always crashing in the same car” (scroll down for video) in a ethereal version, a little like film music, very far from the original. I accepted because I am fascinated by Bowie. He was androgynous but his voice wasn’t. He needed his unbelievable costumes but at the bottom he was not so exuberant. I find this appealing; singing countertenor is a form of eccentricity.
You like taking unexpected paths, like singing the mélodie françaises. Is this sensible?
It is very tiring to be sensible (laughs). And I am daredevil enough… I will soon sing Les Nuits d’Eté from Berlioz, the entire cycle! [a cycle of mélodies for tenor or mezzosoprano, the editor]. I will attract critics, I know, but there is an irrepressible desire. They have great phrases, parts that are on the lower-middle register of the voice; this demands a patina. I have to work on things that I don’t do often and paradoxically this gives me more ease in the baroque repertory. Each style demands a lot of preparation. When I have to sing a big opera by Mozart, I don’t start preparing two weeks before the event! For Bérlioz I have given myself a year before singing Les Nuits d’Eté on stage.